Frappe sur l'hôpital à Gaza: L'embrasement est-il évitable?

On apprend ce soir en scrutant l'information sur des chaînes étrangères non expurgées des images insoutenables des victimes qu'une bombe très meurtière a frappé en plein hôpital à Gaza (l'Hopital Ahli Arab Baptiste) tuant selon les sources entre 200 et 500 personnes (à confirmer), car s'y sont réfugiées en plus des victimes des frappes déjà revendiquées celles-ci par l'armée israëlienne, les familles déplacées et finalement les morts de tous âges qu'il a été impossible de sauver.

Israël accuse le Djihad Islamique (qui détient aussi des otages israëliens ou internationaux) , une autre organisation palestinienne qualifiée de "terroristes" par certains pays occidentaux, d'avoir envoyé cette salve meurtrière.

(mise à jour: la thèse d'une roquette en provenance de la bande de Gaza semble confirmée au 31 octobre)

Sans attendre le résultat d'une enquête, l'Egypte, l'Arabie Séoudite entre autres appellent à stopper les frappes. On espère que le secrétaire de l'ONU qui considère ces frappes comme totalement innaceptables diligentera une enquête immédiate appuyée par des états médiateurs (d'où on ne peut plus compter la France dont le ministère des affaires étrangères vient de réagir).

Le Liban se demande si l'Iran va ou ne va pas intervenir par l'intermédiaire de son territoire par les forces d'une autre organisation qualifiée de "terroristes" le Hezbollah (représenté au parlement libanais).

La rencontre quadri partite (USA Autorité Palestinienne Jordanie et Egypte) prévue demain avec le président américain Biden en tournée au Proche Orient à Amman a été annulée par la Jordanie; Mahmoud Abbas décrétant trois jours de deuil national pour "massacre d'hôpital".

Le vice président de la Commission Européenne Josep Borrell vient de recadrer la commissaire pour ses diligences pro israëliennes lors d'une tournée sans l'aval ni des statuts de l'Union, ni des membres de la commission de défense de l'Europe, ni de la conférence des présidents.

l'Iran trépignerait sans vouloir d'après ses déclarations être entraînée dans ce conflit qu'il aurait peut-être inspiré si on en croirait les commentateurs habituels des plateaux tv en France mais qui cristaliserait la responsabilité de cette crise sur son état théocratique chïïte l'opposition de la communauté internationale.

De même la Syrie retenue probablement par les Russes. Les incursions réciproque depuis le Liban ou la Syrie. Les états des BRICS le Brésil, la Russie, la Chine et la Turquie nouveau membre condamnent  et appellent à cesser le carnage et une médiation.

Après un tel événement, comment imaginer que toutes ces forces de médiations, tous ces acteurs guerriers ou politiques vont être capables de neutraliser la haine féroce et démesurée en moyens qui s'est installée après l'attaque du 7 octobre 2023? Sans même penser aux otages...

Plus que jamais nous avons besoin d'un règlement par les institutions internationales qui aujourd'hui ne sont plus celles en capacité définies à la fin de la seconde guerre mondiale qui inspire encore certains des acteurs dans le conflit Urkainien ou Taïwanais. Les BRICS sont entrés résolument dans cette perspective d'être les nouveaux médiateurs du monde. Qui que ce soit, on espère qu'ils réussissent avant de remplacer l'eau détournée dans la Mer Morte  par du sang.

Le Hibou du Volcan.